Vinho ao Vivo 2018, Festival Europeu do Terroir, 13 e 14 de Julho
Entrevistas realizadas por Nadir Bensmail d’Os Goliardos
1. Le deuil de Bordeaux?
Le deuil de bordeaux post 1985, oui. Sinon je reste un admirateur des vins des années 40,50,60. Particulièrement Lafleur et les graves blancs.
Mais depuis Parker, Rolland and Co c’est abyssal. Inconcevable quand j’ai commencé à m’interesser au vin. Le pouvoir de la science, du marketing et de l’argent roi.
2. Brèzème, Saint-Julien en St-Alban : vignobles méconnus en France, célèbres ailleurs dans le monde comme le veut la coutume?
Ben oui. Il faut bien le reconnaitre. Pas vraiment une surprise compte tenu de la qualité du journalisme gastronomique et de la formation des élites sommelières français . Mais la famille Perrin de Beaucastel débarque à Brézème avec des levures selectionnées, ses pesticides et du bois neuf. Ca devrait améliorer les choses. Bettanne viendra bien faire un tour si il y a hotel 5 étoiles dans le coin.
3. Terroir-Nature, le chaînon manquant est-il bien le Soufre, et le premier peut-il se perdre en l’absence du troisième larron ?
Le soufre pas sûr, mais ça peut aider. L’intelligence et la culture c’est sûr. Il suffit de passer 30 mn avec certains ex cavistes pionniers du nature dans la Loire pour mesurer le vide sideral de leur culture et de leur cadre conceptuel du vin nature. On est loin de la finesse d’analyse de Chauvet. Je reste persuadé que le soufre est une option qu’on peut repousser très loin avec l’acquisition de compétences et d’expérience. Sans que le terroir y trepasse.